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La Pollution Atmosphérique

L’ozone

L’ozone(O₃) : dans la stratosphère, il permet de filtrer les rayons ultraviolet UV.

Dans la troposphère, ce polluant secondaire est formé suite à de nombreuses réactions chimiques et photochimiques avec le NO₂ et les hydrocarbures. C’est le polluant qui dépasse le plus souvent les normes notamment l’été par fort ensoleillement. L’ozone réagissant avec le NO pour former le NO_{2 ,}c’est un polluant observé plutôt en zone interurbaine.

Effet de serre.

L’effet de serre est un phénomène normal : c’est la façon dont l’atmosphère terrestre garde notre planète à une température de 15°C.

Une partie des rayons solaires rebondissent sur la Terre et sont renvoyés dans l’espace tandis que d’autres sont absorbés par les sols et les océans. L’énergie absorbée se convertit en chaleur. Une partie de cette énergie thermique retourne dans l’espace mais l’atmosphère en garde la plus grande partie grâce aux gaz à effet de serre qui absorbent cette chaleur et la renvoie sue la Terre

Sans ces gaz, la température de la Terre serait de – 18°C.

Le principal gaz à effet de serre est le dioxyde de carbone CO₂. Sont également responsable de cet effet : la vapeur d’eau, le méthane, l’oxyde nitreux, l’ozone troposphérique, les CFC.

Les polluants sont essentiellement des gaz et des particules en suspension, émis par les véhicules, les industries, les usines d'incinération et le chauffage.

Les effets de l’augmentation des gaz à effet de serre.

Depuis 1750, 

• le taux de CO₂ a augmenté de 30%.

• le taux de méthane a augmenté de 140 %

Depuis la fin du 19^ème siècle,

• La Terre s’est réchauffée de 0,3 à O,6°C.

• Le niveau des océans est monté de 10 à 25 cm.

Toutes les analyses confirment l’effet notable des activité humaines sur ces variations.

La comparaison entre le changement observé et les simulations suggère que le réchauffement n’est pas dû seulement à des causes naturelles mais que l’activité humaine joue son un rôle important.

Conséquences probables liées au réchauffement.

• En 2100, les températures pourraient être supérieures de 1 à 4°C, les mers plus élevées de 15 cm à 1m.

• Sécheresses et inondations plus importantes.

• Chutes des rendements agricoles, donc risques de famines.

• Passage sous le niveau de la mer de zones côtières (50% de la population mondiale vit près de la mer !).

• Fonte des glaciers.

• Fréquence plus importante des orages, des tempêtes et des cyclones.

• Conséquences sur la santé : augmentation de la mortalité et des affections respiratoires dues au prolongement des périodes de chaleur importante, augmentation des zones des maladies infectieuses véhiculées par les insectes tropicaux.

• Augmentations des coûts des dommages.

En France, par exemple :

• Élévation du niveau de la mer : le delta du Rhône et les rivages à lagunes du Languedoc seraient inondés en permanence.

• Diminution de la durée d’enneigement dans les Alpes à basse altitude.

• Intensification des cycles hydrologiques : périodes d’inondation, de sécheresse, de pluie longue et d’orage.

Comment réduire la pollution ?

Nous pouvons contribuer à l'assainissement de notre atmosphère :

• En favorisant la protection et le développement des forêts et des espaces verts : ils absorbent 18% du dioxyde de carbone émis.

• En utilisant des énergies propres comme les carburants gazeux : GPL pour les véhicules et gaz naturel pour les chaudières.

• En développant de nouvelles sources d'énergie : solaire, éolien, dihydrogène.